Quand une histoire particulière, intime, fait écho à une réalité, à un vécu bien plus universel…
Marine Bercot fait valser les non-dits et les secrets de famille… Elle défend l’idée qu’il faut « Dire ».
Le clip « La fille », réalisé par Jérôme Bourdon, se sert des corps pour tirer les fils de la petite histoire, pour libérer la parole à travers le mouvement… Elle donne le ton de son nouvel album, à la fois énigmatique et frontal, à paraître en février 2021.
Marine Bercot puise dans ce Paris que l’on garde, dans ce Paris ouvert sur le monde, dans ce Paris actif et enjoué, son impérieuse nécessité d’écrire et performer.
En complicité avec le guitariste-compositeur Pierre Durand, elle embarque les partenaires qu’il faut pour partager avec les publics son espoir énergique et pulsionnel.
Ses chansons sont drues, tendues, tendres, féroces, inquiétantes, apaisées. Elles mettent en scène des instants suspendues, des temps indéfinis, des circonstances à la fois précises et vagues. Son écriture à la fois limpide et oblique débusque des félicités et des souffrances qu’elle énonce d’une voix grave. Elle écrit pour raconter et pour conjurer, pour témoigner et pour inventer.
L’album « Ravi(e)s » à la fois rock et slam, spoken word et chanson française, jazz et poésie. « Je chante de moins en moins. Quand on parle, on est plus libre d’appuyer, de dire différemment, plus libre du rythme. » Retrouver la simple évidence des mots en musique pour ce qu’ils sont – une vérité intime offerte en partage dans son universalité, dans la limpidité d’une forme énergique et frémissante. Quelque part dans un possible entre Barbara et Lou Reed, entre le cabaret postmoderne et le hip hop lettré. Un élan fervent, prodigue et lumineux.