Ecoles, prisons ...

Pierre Durand a choisi de consacrer une petite part de son activité à la pédagogie

Si le jazz est tellement présent à la Nouvelle-Orléans ( au point que son aéroport s’appelle Louis Armstrong ! ) c’est de son point de vue parce que les enfants sont très tôt impliqués dans cette musique. Fort de cette constatation, avec le conservatoire du XXème arrondissement, il enseigne le jazz avec Sylvain Cathala et Benoist Raffin dans deux établissements scolaires classés Réseau d’Éducation Prioritaire. Ce programme est unique et pilote à Paris. Cet atelier s’est produit au CRR de Paris dans le cadre de l’International Jazzday devant Marcus Miller et Wayne Shorter en 2014.

Musicien engagé, il se produit également dans les prisons en compagnie de Marine Bercot (chanson urbaine en français) ou de Richard Bonnet (ciné-concert). Un détenu aura d’autant moins de chances de récidiver si son champ de vision s’élargit, la musique et la culture sont aussi là pour ça.

Toujours en binôme avec Marine Bercot , il fait partie du programme « Art et culture au collège » piloté par l’association Zebrock en Seine-Saint-Denis.
Il s’agit d’animer un atelier d’écriture et de composition avec des élèves d’une classe relais. Les collégiens enregistrent en studio le morceau qu’ils auront écrit sous la direction de Marine Bercot, Pierre assurant la composition.

Il était prévu qu’en compagnie de Sylvain Cathala et Franck Vaillant, il parte en Afghanistan pour travailler avec des musiciens locaux au conservatoire national de Kaboul, en partenariat avec l’Institut français. Les attentats ont repoussé la réalisation de cette rencontre qui n’est pas abandonnée pour autant, espérons-le en tout cas.
Tenant à s’exprimer à travers toutes les formes du jazz, Pierre Durand joue le Blues, les standards, la musique improvisée, le sound painting (musique dirigée par des signes) avec son créateur Walter Thompson comme avec François Jeanneau qui le développe en France, les influences rock, pop ou même hip-hop que connaît cette musique.